Économiste chevronnée, Ngozi Okonjo-Iweala, 66 ans, nommée, directrice générale de l'Organisation Mondiale du Commerce, est une des femmes les plus puissantes du Nigeria. En plus d'être la première femme à la tête de l'institution, elle en sera aussi la première dirigeante originaire d'Afrique, en entendant son investiture le 1 mois prochain.
Né le 13 juin 1954, Ngozi Okanjo-Iweala est une femme politique nigériane, possédant aussi la nationalité américaine. Elle a effectué ses études supérieures aux États-Unis à l'université Harvard ainsi qu'au Massachusetts Institute of Technology.
Très active sur la scène politique nigériane, elle fut deux fois ministre des finances de son pays : De 2003-2006 sous le président O. Obasanjo et de 2011-2015 sous Goodluck Jonathan. Entre ses deux mandats elle a également occupé le poste de ministre des affaires étrangères du Nigeria pendant seulement deux mois ( juin- août 2006), devenant ainsi la première femme à occuper ce poste dans son pays.
Un parcours élogieux à la Banque mondiale
En 1982, Ngozi Okandjo-Iweala fait ses débuts à la Banque Mondiale, où elle suit sur le terrain les projets financés par cet organisme puis devient secrétaire du conseil d'administration de la Banque à la demande de James Wolfensohn.
Redevenue disponible en 2007 après des responsabilités politiques dans son pays, elle nommé Directrice Générale de la Banque Mondiale par Robert Zoellick, alors président de cette institution. En 2012, elle postule à la présidence de la même institution, mais c'est Jim Yong Kim qui fut nommé à son dépend.
Directrice Générale de l'OMC
En 2020, elle est candidate à la direction générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), en concurrence avec la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee. Cette dernière se retire début 2021, et Ngozi Okonjo-Iweala est nommée directrice générale de l'organisation en février 2021. Devant ainsi est la première femme et la première Africaine à occuper ce poste.
Depuis sa nomination, elle a reçu plusieurs messages de félicitations sur Twitter, notamment celui du politicien congolais Moïse Kamtubi.
Marc TSHATA